LE DIMANCHE, ON NE TRAVAILLE PAS ! (2)
Voici la transcription en français intelligible de l’arrêté municipal de 1669 publié la semaine dernière :
Peines appliquées à ceux qui travailleront le Saint-dimanche :
Le présent Conseil, par l’entremise et commandement des sieurs missionnaires, a imposé et impose une peine de trois livres au bénéfice du luminaire du Saint-sacrement :
contre tous les meuniers d’huile qui tritureront des olives le Saint-dimanche et fêtes entre le samedi minuit et le dimanche minuit,
contre ceux qui chargeront des mulets le jour du Saint-dimanche après l’office sauf nécessité et hors les foires,
contre ceux qui rasent la barbe les dimanches,
contre ceux qui cueilleront des raisins lors des vendanges les dimanches et fêtes
et les poursuivre par les prieurs de ladite confrérie jusques au paiement.
Comme aussi ledit Conseil a délibéré que tous les charivaris et pelotes seront exigés, à savoir la moitié par les prieurs du Saint-sacrement et l’autre moitié par le prieur des confrères pénitents ; et le montant sera ce que les parties voudront donner librement par charité ; et ce pour faire cesser tous les abus, discussions et querelles que les [illisible] desdites pelotes et charivaris causaient parmi la jeunesse.
Hervé Siffre
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